La crise COVID-19 a secoué l’économie cette année. Cela s’est accompagné d’une vague de numérisation sans précédent. Il est temps de préparer “la libération de COVID-19”. Il s’agit d’aller vite pour lancer une nouvelle économie, avec une nouvelle approche marketing.
Avec COVID-19, toutes nos vies sont devenues numériques à la vitesse de l’éclair.
Pour communiquer, travailler, faire des achats, apprendre, se divertir et dans le domaine de la santé, nous sommes passés au numérique. Les entreprises ont massivement adopté le travail à domicile, l’éducation est devenue numérique comme par magie, et les patients atteints de coronaropathie communiquent de l’hôpital avec leur domicile par le biais de tablettes.
Les appels vidéo ont été quotidiens cette année. Il y a un an, c’était rare. Les réunions en ligne avec Zoom, Microsoft Teams ou Google Meet sont devenues la norme pour le travail à domicile et les appels vidéo en ligne avec des collègues. Aussi pour les conversations avec la famille, les amis, les parents et les grands-parents. Les cours sont désormais dispensés en ligne quotidiennement. Et tout le monde a découvert les avantages de l’achat en ligne avec les livraisons à domicile associées.
Notre consommation de médias est passée au numérique
En tant que téléspectateur au foyer, nous avons regardé les actualités directement pour nous tenir au courant des mesures du COVID-19. Jamais auparavant les journaux et les sites d’information n’avaient été autant lus que maintenant.
En outre, une grande partie du trafic Internet est passée en streaming avec par exemple Netflix, Disney+ Streamz, Auvio, VRT-Now. De plus en plus, des technologies comme Google Cast sont utilisées pour envoyer vos divertissements et applications préférés depuis votre téléphone, tablette ou ordinateur portable directement sur votre téléviseur ou vos haut-parleurs bluetooth.
COVID-19 : de nouvelles perspectives
Les industries se sont réinventées. Main dans la main avec l’innovation. Ces derniers mois ont vu de merveilleuses initiatives et des développements technologiques sous de multiples angles professionnels. Le commerce électronique a souvent été exploité pour créer un canal de vente supplémentaire. Les modèles économiques ont changé.
La volonté d’une économie plus circulaire et plus verte a émergé, à l’échelle mondiale et dans notre voisinage. Et cela va de pair avec l’innovation.
Mais il y aura un nouvel équilibre
Les habitudes resteront. Les réunions de routine resteront numériques. Nous commanderons plus souvent des billets de train, d’avion ou de taxi par le biais d’une application. Les livraisons à domicile continueront à être quotidiennes. COVID-19 a appris aux gens à payer numériquement plutôt que de se rendre à pied au distributeur automatique.
Davantage de personnes éviteront les heures de pointe en travaillant en partie à domicile. La vidéoconférence avec un lit défait ou une armoire en désordre à l’arrière-plan ne sera plus acceptable. Il existe aujourd’hui une demande croissante pour la disponibilité d’ICT de haute qualité – tels que les ordinateurs portables, les smartphones, les tablettes, les connexions Internet et les logiciels de collaboration. Le bureau à domicile fait son apparition.
Les entreprises doivent maintenant élaborer une politique visant à combiner correctement le travail au bureau et à domicile, par exemple en prévoyant un maximum de deux jours à la maison et tous les mardis et jeudis dans l’entreprise. Les réunions numériques ne se prêteront qu’à un échange d’informations informel. Les discussions stratégiques se dérouleront à nouveau physiquement sur le lieu de travail.
Les propriétaires de magasins et les indépendants ont maintenant découvert le monde merveilleux de la vente en ligne. De nombreux détaillants peuvent désormais vendre dans tout le pays via Internet, et leurs collègues d’une autre ville peuvent soudainement devenir des concurrents. Les modèles d’entreprise changent également pour les PME.
Acheter des vêtements en ligne est peut-être facile, mais nous voulons d’abord les sentir et les voir. L’époque où les entreprises n’avaient que des contacts physiques avec les consommateurs est définitivement révolue. Numériser pour survivre, c’est de l’histoire ancienne, maintenant c’est numériser pour améliorer. Pour devenir compétitif.
Ne pas vouloir être infecté entraînera toutes sortes de changements de comportement
Le citoyen est traumatisé par la crise et menace de devenir plus sélectif dans ses contacts avec les câlins. Aller au bureau avec un rhume devient inacceptable. Se rendre au comptoir de la banque ne sera plus une évidence. Les compteurs de CO2 qui permettent aux clients d’avoir l’esprit tranquille vont voir le jour dans le secteur de la restauration.
Bien que la crise ait fait prendre conscience à de nombreuses entreprises de l’importance des alternatives aux réunions physiques avec les clients ou les collègues, outre le fait que les technologies et la connectivité sont cruciales pour leur communication et leur marketing, aucune entreprise ne passera seule au numérique.
Le marketing doit être réinventé.
Cette crise a fondamentalement changé le consommateur. Plus que jamais, il est indispensable d’écouter les consommateurs et de leur proposer ensuite, de manière personnalisée, des solutions de qualité qui répondent à l’évolution de leurs besoins et de leurs attentes. Dans ce contexte, la BAM exhorte ses membres et le monde des affaires en général à opérer un changement de paradigme dans notre intérêt. À cette fin, le BAM a mis au point le cadre de marketing significatif afin de tracer une voie fondée sur les valeurs et les tendances de demain. ( https://www.marketing.be/fr/meaningful-marketing-framework ).
Une condition essentielle pour la relance de l’économie est de regagner la confiance des consommateurs. Le marketing a un rôle fondamental à jouer à cet égard. C’est pourquoi la BAM encourage ses membres à s’engager dans le marketing significatif, à la fois dans le respect de la législation sur la vie privée et d’une manière écologiquement et socialement responsable, selon les principes du cadre du marketing significatif. En outre, le BAM s’efforce d’obtenir une législation adaptée permettant un marketing significatif, avec un équilibre idéal entre les intérêts du consommateur et ceux de l’entreprise.