Media Marketing (MM) 15/4/2020
Imaginez-vous cet instant il y a à peu près 20 ans, confinés à la maison avec un Nokia 3310 pouvant enregistrer au maximum 20 SMS, avec des abonnements de « GSM » proposant des forfaits pour deux heures de conversation. BE.ALERT ? Inimaginable ! Connectés, on a pu suivre la crise en direct depuis son développement à Wuhan. Jamais auparavant, lors d’une crise mondiale, nous disposions d’une telle masse d’informations, instantanément avec notre smartphone et PC portable.
Comme les infirmières et les métiers de première ligne qui maintiennent le fonctionnement de base de notre société, le secteur des télécommunications, et ses nombreux techniciens mérite aussi des applaudissements. Ils se battent pour la plus haute qualité des infrastructures, le bon fonctionnement des réseaux de télécommunications indispensables pour les services de secours et de soins. Aussi pour l’usage massif des solutions de télétravail et de formation en ligne. Et des divertissements vidéo et « chats » ont aidé à maintenir la population à la maison.
La connectivité s’est révélée centrale à la vie confinée
Avec le confinement, les d’appels sur le réseau fixe ont doublé et le trafic de données a augmenté de pas moins de 70%. Le trafic mobile a également enregistré 70% de trafic vocal en plus.
Le confiné utilise quasi chaque écran qu’il dispose comme interface pour des appels, des conférences, la musique, des jeux, des vidéos, commander à manger, contrôler sa santé …
La visioconférence, étant peu encore exceptionnelle, devenait rapidement la norme maintenant le dialogue.!
Les contacts avec les proches restent possibles avec WhatsApp, Messenger ou Skype… L’interconnexion a eu un impact sur quasi tous les aspects de notre vie, pour le job et les affaires, pour l’éducation, la santé, la vie sociale…
Le niveau d’utilisation du réseau télécom explose déjà de façon inattendue. Ceci ira de plus belle avec le redémarrage après le confinement.
La 5G : la connectivité mobile et intelligente
Nos entreprises belges doivent pouvoir suivre le pas de l’interconnectivité à un moment où les Etats-Unis, la Chine et d’autres économies dominantes travaillent déjà sur une couverture 5G ininterrompue. Et l’Union européenne veut une couverture 5G optimale avec une vitesse de téléchargement élevée presque partout d’ici 2020 que ce soit pour le citoyen que l’entreprise. Une Belgique à la traîne n’est bénéfique ni pour le citoyen ni pour les entreprises. Pour redémarrer il s’agit de faire le pas vers la société post corona.
Dans celle-ci la connectivité affectera la façon dont les individus communiquent, apprennent et pensent. Elle aidera à reconstruire la société et déterminera la façon dont les gens interagissent les uns avec les autres… Et peut-être surtout, ce sont ces technologies numériques et connectées qui seront capitales pour accélérer des avancées scientifiques aussi urgentes que le développement de nouveaux vaccins et l’anticipation de nouvelles crises.
Lors du redémarrage, de nouvelles habitudes de connexion auront été prises et devront être mobiles
Etant jusqu’à 200 fois plus rapide que la 4G, avec jusqu’à 1 000 fois plus de débit, la 5G n’offre pas uniquement un upgrade nécessaire à nos actuels réseaux 4G qui frisent la saturation. Elle est surtout l’unique réponse technologique aux attentes des usages de la connectivité. Mais en sortant chacun voudra conserver pleinement certains de ces nouveaux usages « on the go » : participer à une vidéoconférence dans le train, suivre un cours dans un parc, se connecter de manière sécure au serveur de son entreprise depuis l’aéroport…
Chaque entreprise attendra la plus grande productivité de chaque travailleur dès le redémarrage. Il serait dommage de se priver en Belgique, contrairement à ce qui se passe dans les économies dominantes, de toutes les technologies disponibles.
Il est maintenant plus urgent que jamais de trouver de trouver un accord pour la vente aux enchères des licences 5G au-delà des frontières des partis. « Gouverner c’est prévoir ! »
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